Lorsque quelqu’un ou quelque chose vient nous révéler à une émotion très forte (colère, peur, dégout…), on le ressent intensément dans notre corps : feu qui monte, palpitations, sueur froide, transpiration, sensation de se liquéfier…
Ces ressentis sont la projection de notre système de croyances mentales sur notre corps : chaque individu possède une puissante mémoire interne qui emmagasine la totalité des événements perçus.
S’ils sont stockés dans le carton « vécu positif » il y a peu de conséquence (si ne n’est le besoin insatiable de retrouver cet état, entrainant une sensation de manque)
Cependant, si l’événement en question est étiqueté comme négatif, il sera rangé dans la boite « traumatisme et blessure ». Tant que cette dernière n’aura pas été vue, acceptée et accueillie, cette blessure sera inconsciemment rejouée dans notre quotidien et flambera dès qu’une situation nous reconnectera à cette mémoire de souffrance, bien malgré nous et pensant qu’elle est la résultante d’un agacement ou stress nouveau.
Nous voyons ici que l’émotion prend son origine dans un schéma mental personnel et c’est pour cette raison que tous les êtres vivants ne ressentent pas les mêmes émotions face aux mêmes expériences.
Pour favoriser un équilibre émotionnel harmonieux, nous comprenons l’importance de prendre conscience des mécanismes de pensées, de croyances inerrants à ces émotions qui sont le reflet de ces derniers sur le corps. Dés lors qu’ils sont mis en en lumière, ces mécanismes de défenses sont atténués et nous comprenons enfin le véritable sens de nos émotions et nos ressentis.
Nous évoquons les schémas de pensée passés, nos « bagages » mais il en est de même lorsque le mental se projette dans le futur : il va s’inventer des difficultés dans un futur qui n’existe pas : Ici prend sa source les angoisse, le stress et l’anxiété quelque peu connus de notre société…